Normes

Isolation :

 

Pour déterminer le niveau d’isolation thermique imposé à Bruxelles, il faut se référer au certificat PEB (Performance Energétique des Bâtiments). Ses règles sont applicables pour tous les bâtiments qui nécessitent un permis d’urbanisme, c’est-à-dire ceux où l’on réalise des travaux de construction, de rénovation ou de transformation.

Elles demandent que le niveau de chaque élément de construction modifié respecte un coefficient maximal de transmission thermique (valeur U). Ce chiffre indique la quantité de chaleur qu’une paroi laisse passer, par seconde et par m², lorsqu’une différence d’1°C se manifeste entre les deux côtés. Il diffère donc selon les éléments (fenêtres, sols, toit…). Pour la toiture, la valeur U ne peut pas dépasser plus de 0,3 W/m²K. Cela équivaut, par exemple, à 15 cm de laine de verre ou 12 cm de mousse synthétique.

Les propriétaires qui ne respecteraient pas ces normes peuvent être sanctionnés par des amendes pouvant atteindre plusieurs milliers d’euros.

En outre, il est bon de savoir qu’un niveau d’isolation global du bâtiment (niveau K) est aussi imposé : il ne peut pas dépasser le coefficient de 40 pour les habitations individuelles et de 45 pour les bureaux.

Si ces travaux d’isolation représentent un certain coût, différentes primes proposées par la région de Bruxelles-Capitale permettent de l’amortir. Elles peuvent être accordées si le coefficient de résistance thermique R du matériau isolant utilisé est de minimum 4 m² K/W.
 

En Wallonie

En Région wallonne, les nouvelles constructions ou les habitations rénovées qui nécessitent un permis d’urbanisme doivent aussi respecter la règlementation PEB. Concernant l’isolation de toit, celle-ci exige une valeur U de 0,24 W/m²K maximum, ce qui représente environ 26 cm de laine minérale. Tout comme à Bruxelles, les personnes ne respectant pas cette loi s’exposent à des amendes administratives.

Même si, depuis 2017, les exigences PEB se durcissent de plus en plus dans le but d’atteindre, en janvier 2021, le standard NZEB (Nearly zero energy building) ou Q-ZEN (Quasi Zéro Énergie), la valeur U de la toiture n’est pas concernée par ces changements. Elle restera donc fixée, dans les années à venir, à un maximum de 0,24 W/m²K. Consultez le site de la Région wallonne pour plus d’informations sur l’évolution des lois concernant les autres éléments de construction.

Au niveau global d’isolation K, les habitations privées et les bureaux ne pourront pas dépasser un coefficient de 35, nœuds constructifs non-compris.

Par ailleurs, la Région wallonne octroie elle aussi, sous certaines conditions, des primes pour l'isolation thermique du toit. Pour y avoir droit, la valeur R des matériaux doit être supérieure ou égale à 4,5 m² K/W.
 

En Flandre

La Région flamande est plus stricte que les autres. En 2020, chaque toit de plus de 2 m² et relié au réseau électrique avant 2006 devra être doté d’un coefficient d’isolation thermique R de minimum 0,75 m²K/W. Cela équivaut à une couche d’isolant de 3 à 4 cm d’une valeur lambda de 0,10 W/m²K minimum.

Les sanctions prévues pour les personnes dont l’habitation ne serait pas aux normes d’ici 2020 sont également plus sévères : les propriétaires recevront des points de pénalité jusqu’à ce que le bâtiment soit déclaré insalubre. De plus, ils ne pourront plus louer ce bien mal isolé au risque d’écoper d’une amende administrative imposée par la Vlaams Energieagentschap ou d’une peine de prison.

 

 

Que faire pour satisfaire à ces exigences ?

Afin de savoir si votre toit a besoin d’une meilleure isolation, vous pouvez procéder vous-même à quelques vérifications. Par exemple, les points suivants sont les signes d’une isolation insuffisante.

• En période de froid, le toit est gelé, des stalactites y pendent ou la neige y fond très rapidement ;
• Vous avez froid dans vos combles alors que le chauffage fonctionne ;
• Vous remarquez des traces d’humidité, de moisissures ou des mauvaises odeurs.

De même, des traces verticales ou longitudinales de neige fondue pourraient témoigner de ponts thermiques à certains endroits de la charpente.

Si vous avez un doute, n’hésitez pas à faire réaliser un bilan thermique par un professionnel. Il pourra établir un diagnostic précis de l’état de votre toiture et vous indiquer les éventuels travaux à réaliser pour la rendre conforme aux normes en vigueur.

 

 

 

 

 

 

 

Informations complémentaires

Vous souhaitez améliorer l'isolation de votre toiture ? Que ce soit pour des raisons de confort thermique ou d'économies d'énergie, cet investissement sera rentabilisé dans les années suivants les travaux. Néanmoins, mieux vaut vous renseigner correctement sur le prix d'un tel projet. Sachez également que des aides financières peuvent vous être octroyées selon certaines conditions.

Afin d'avoir un aperçu détaillé du coût des travaux, n'hésitez pas à contacter plusieurs couvreurs afin de recevoir un devis gratuit qui reprendra l'ensemble des prestations et leur prix. Celui-ci détaillera également la méthode d'isolation choisie en fonction des possibilités offertes par votre toiture, par vos combles et votre budget. L'isolation peut en effet s'effectuer par l'intérieur ou par  l'extérieur de votre habitation. Demandez conseil à votre entreprise.

Sachez aussi qu'afin de pouvoir être bien isolée, une toiture doit également être parfaitement étanche. Des travaux préalables devront donc peut être effectués avant de débuter l'isolation proprement dite.

 

Pour déterminer le niveau d’isolation thermique imposé à Bruxelles, il faut se référer au certificat PEB (Performance Energétique des Bâtiments). Ses règles sont applicables pour tous les bâtiments qui nécessitent un permis d’urbanisme, c’est-à-dire ceux où l’on réalise des travaux de construction, de rénovation ou de transformation.

Elles demandent que le niveau de chaque élément de construction modifié respecte un coefficient maximal de transmission thermique (valeur U). Ce chiffre indique la quantité de chaleur qu’une paroi laisse passer, par seconde et par m², lorsqu’une différence d’1°C se manifeste entre les deux côtés. Il diffère donc selon les éléments (fenêtres, sols, toit…). Pour la toiture, la valeur U ne peut pas dépasser plus de 0,3 W/m²K. Cela équivaut, par exemple, à 15 cm de laine de verre ou 12 cm de mousse synthétique.

Les propriétaires qui ne respecteraient pas ces normes peuvent être sanctionnés par des amendes pouvant atteindre plusieurs milliers d’euros.

En outre, il est bon de savoir qu’un niveau d’isolation global du bâtiment (niveau K) est aussi imposé : il ne peut pas dépasser le coefficient de 40 pour les habitations individuelles et de 45 pour les bureaux.

Si ces travaux d’isolation représentent un certain coût, différentes primes proposées par la région de Bruxelles-Capitale permettent de l’amortir. Elles peuvent être accordées si le coefficient de résistance thermique R du matériau isolant utilisé est de minimum 4 m² K/W.
 

En Wallonie

En Région wallonne, les nouvelles constructions ou les habitations rénovées qui nécessitent un permis d’urbanisme doivent aussi respecter la règlementation PEB. Concernant l’isolation de toit, celle-ci exige une valeur U de 0,24 W/m²K maximum, ce qui représente environ 26 cm de laine minérale. Tout comme à Bruxelles, les personnes ne respectant pas cette loi s’exposent à des amendes administratives.

Même si, depuis 2017, les exigences PEB se durcissent de plus en plus dans le but d’atteindre, en janvier 2021, le standard NZEB (Nearly zero energy building) ou Q-ZEN (Quasi Zéro Énergie), la valeur U de la toiture n’est pas concernée par ces changements. Elle restera donc fixée, dans les années à venir, à un maximum de 0,24 W/m²K. Consultez le site de la Région wallonne pour plus d’informations sur l’évolution des lois concernant les autres éléments de construction.

Au niveau global d’isolation K, les habitations privées et les bureaux ne pourront pas dépasser un coefficient de 35, nœuds constructifs non-compris.

Par ailleurs, la Région wallonne octroie elle aussi, sous certaines conditions, des primes pour l'isolation thermique du toit. Pour y avoir droit, la valeur R des matériaux doit être supérieure ou égale à 4,5 m² K/W.
 

En Flandre

La Région flamande est plus stricte que les autres. En 2020, chaque toit de plus de 2 m² et relié au réseau électrique avant 2006 devra être doté d’un coefficient d’isolation thermique R de minimum 0,75 m²K/W. Cela équivaut à une couche d’isolant de 3 à 4 cm d’une valeur lambda de 0,10 W/m²K minimum.

Les sanctions prévues pour les personnes dont l’habitation ne serait pas aux normes d’ici 2020 sont également plus sévères : les propriétaires recevront des points de pénalité jusqu’à ce que le bâtiment soit déclaré insalubre. De plus, ils ne pourront plus louer ce bien mal isolé au risque d’écoper d’une amende administrative imposée par la Vlaams Energieagentschap ou d’une peine de prison.

 

 

Que faire pour satisfaire à ces exigences ?

Afin de savoir si votre toit a besoin d’une meilleure isolation, vous pouvez procéder vous-même à quelques vérifications. Par exemple, les points suivants sont les signes d’une isolation insuffisante.

• En période de froid, le toit est gelé, des stalactites y pendent ou la neige y fond très rapidement ;
• Vous avez froid dans vos combles alors que le chauffage fonctionne ;
• Vous remarquez des traces d’humidité, de moisissures ou des mauvaises odeurs.

De même, des traces verticales ou longitudinales de neige fondue pourraient témoigner de ponts thermiques à certains endroits de la charpente.

Si vous avez un doute, n’hésitez pas à faire réaliser un bilan thermique par un professionnel. Il pourra établir un diagnostic précis de l’état de votre toiture et vous indiquer les éventuels travaux à réaliser pour la rendre conforme aux normes en vigueur.

 

 

 

 

 

 

 

Informations complémentaires

Vous souhaitez améliorer l'isolation de votre toiture ? Que ce soit pour des raisons de confort thermique ou d'économies d'énergie, cet investissement sera rentabilisé dans les années suivants les travaux. Néanmoins, mieux vaut vous renseigner correctement sur le prix d'un tel projet. Sachez également que des aides financières peuvent vous être octroyées selon certaines conditions.

Afin d'avoir un aperçu détaillé du coût des travaux, n'hésitez pas à contacter plusieurs couvreurs afin de recevoir un devis gratuit qui reprendra l'ensemble des prestations et leur prix. Celui-ci détaillera également la méthode d'isolation choisie en fonction des possibilités offertes par votre toiture, par vos combles et votre budget. L'isolation peut en effet s'effectuer par l'intérieur ou par  l'extérieur de votre habitation. Demandez conseil à votre entreprise.

Sachez aussi qu'afin de pouvoir être bien isolée, une toiture doit également être parfaitement étanche. Des travaux préalables devront donc peut être effectués avant de débuter l'isolation proprement dite.

 

Qu’est-ce qu’une toiture en zinc ?

C’est une toiture recouverte de tôles de zinc, qui peuvent être posées selon différentes techniques : en joint debout, en ardoises, sur tasseaux… Ce métal à la fois flexible et durable fut délaissé pendant un temps, mais il regagne en popularité ces dernières années, aussi bien pour les couvertures de toiture que pour les bardages de façades.

 

Pente faible[modifier | modifier le code]

Un grand avantage des couvertures métalliques, c'est de laisser beaucoup moins que les autres d'accès au vent et d'offrir à l'eau moins d'issue que la tuile ou l'ardoise. En outre l'inclinaison des toits ainsi couverts n'a pas besoin d'être aussi forte. L'angle des toits ordinaires revêtus de tuiles ou d'ardoises est de 45 à 50° et de 20 à 25° seulement pour ceux couverts en métal, d'où il résulte diminution de la surface à couvrir, diminution de la quantité de bois à employer dans le comble, par conséquent économie sensible.

 

Dilatation thermique[modifier | modifier le code]

Il est essentiel que le zinc soit employé avec les précautions et suivant les procédés convenables. Ces procédés bien simples consistent à assujettir le zinc que par des ourlets et des agrafes qui lui permettent de se dilater sans déchirement et à ne le fixer sur la volige qu'avec des clous de même métal. Ce sujet intéresse assez les propriétaires ruraux pour que nous parlions ici du mode que nous croyons le plus convenable dans l'emploi du zinc. L'objection la plus grave qu'on puisse élever contre cette sorte de couverture, c'est qu'elle est sujette à s'altérer au froid comme à la chaleur à se bosseler à se déchirer même par suite des changements trop subits de température. On ne peut nier ces inconvénients mais ne n'est pas au zinc seul qu'il faudrait les reprocher toutes les couvertures métalliques en sont plus ou moins susceptibles et nous ne voyons pas qu'on ait pour cela renoncé à faire usage du plomb, quoique sur une échelle de température calculée de zéro à 100 °C, sa dilatation soit de 0,00286, tandis que celle du zinc s'élève à 0,00294. Une différence si faible ne saurait constituer un grief bien sérieux contre ce dernier métal.

Normes Pose tuile : 

 

Normalisation et Notes d'Informations Techniques Les tuiles en terre cuite satisfont aux prescriptions des normes DIN EN 1304, conforme à la NBN EN 1304 pour la Belgique et NEN EN 1304 pour les Pays-Bas. Elles sont pourvues du label CE. La pose et la fixation mécanique des tuiles en terre cuite et des accessoires se font: Pour la Belgique: Conformément aux normes belges NBN B 42-001 et l'addendum NBN B 42- 002, aux Notes d'Informations Techniques du WTCB NIT 175 "Toitures en tuiles de terre cuit" remplacée en partie par NIT 240 "Toitures en tuiles" et NIT 240-1 " Tuiles de terre cuite" aux directives du fabricant et aux règles de l'art. En ce qui concerne la fixation des tuiles, un module qui simplifie ce calcul est disponible sur www.eternit.be.

 

Structure Portante Avant toute pose, la structure portante doit être vérifiée quant à sa conformité aux prescriptions, à sa forme (rive biaise) et à sa planéité. En cas de constatation de défauts, l’architecte et le propriétaire doivent être informés. De préférence, on pose sur les chevrons une sous-toiture perméable à la vapeur Menuiserite Extra, ensuite des contre-lattes avec une épaisseur de 15 mm minimum et une largeur minimum de 30 mm. Les contre-lattes seront clouées au moins à deux endroits par mètre courant sur la soustoiture. Les clous doivent être enfoncés d’au moins 30 mm dans la charpente. Une sous-toiture Menuiserite Extra est toujours conseillée et même indispensable pour des pentes en dessous de 22°. Les tuiles se posent sur des liteaux placés horizontalement et parallèles. La section des liteaux dépend de la distance entre les points d’appui (TV 240). Le bois doit être de qualité conforme à la NBN 272. En outre, il sera protégé durablement contre les attaques par les moisissures et les insectes, conformément à la norme NBN 471 et de préférence traité durablement

 

Caracteristiques et Performances RÉSISTANCE MÉCANIQUE: Grâce à leur procédé de fabrication spécifique, au choix minutieux des matières premières et au contrôle permanent de leur qualité, les tuiles présentent une résistance mécanique élevée. RÉSISTANCES AUX INTEMPÉRIES: Les tuiles Eternit offrent une protection durable contre les intempéries, le vent, la pluie et la grêle. Leur résistance au gel satisfait à toutes les exigences en la matière. ISOLATION ACOUSTIQUE: L’importance de la masse par m2 assure une bonne isolation acoustique. Les bruits de contact provoqués par la pluie ou la grêle sont en bonne partie neutralisés. RÉSISTANCE AU FEU: Les tuiles Eternit sont incombustibles et appartiennent à la classe A2 de résistance au feu.

Normes Pose Bardage : 

 

 

Le bardage est un revêtement de façade qui habille et protège les murs extérieurs d’un bâtiment. Il en existe de nombreux types, conçus dans des matériaux différents. Mais qu’est-ce qu’exactement un bardage ? Quelles sont ses fonctions ? Quels sont les différents types et leurs caractéristiques ? Comment l'installer sur les murs extérieurs de sa maison ? Comment faut-il l’entretenir ? On vous explique tout sur ce revêtement aux multiples avantages.

 

DÉFINITION

Le bardage désigne donc un revêtement extérieur, installé sur la structure d’un bâtiment et posé sur la façade, qui permet de recouvrir et de protéger celle-ci. Le bardage est constitué de lames ou de plaques, fixées sur une structure en bois ou en métal. Généralement en bois, il peut néanmoins également être conçu en PVC, en métal, en matériaux composites, etc. Il existe dans de nombreux coloris, avec diverses finitions et peut être posé de différentes manières. Il permet d’embellir une maison mais son rôle ne s’arrête pas là.

 

PROTECTION CONTRE LES INTEMPÉRIES ET ISOLATION

En plus d’embellir l’aspect extérieur d’un bâtiment, l’installation d’un bardage permet de renforcer la structure de celui-ci, en formant une couche protectrice contre le soleil, le vent, la pluie, la grêle et le gel, ainsi que de garantir l’étanchéité des murs extérieurs. Il sert également à préserver une aération adéquate avec la façade extérieure de la maison, pour éviter les remontées humides, contrairement aux enduits de façade cimentés.

ISOLATION THERMIQUE ET PHONIQUE

Combinaison avec une couche isolante 

Il est possible d’installer un bardage de deux manières différentes :

• le poser directement sur les murs extérieurs, afin de modifier leur apparence et d’assurer leur étanchéité ;
• installer une couche isolante, sous le bardage, pour améliorer l’isolation thermique et phonique des murs, tout en les embellissant.

En effet, la combinaison du bardage et d’un isolant renforce considérablement l’isolation thermique et acoustique du bâtiment, en particulier en réalisant une isolation des murs par l’extérieur ou en installant un bardage « double peau » (duo de parements métalliques dans lesquels est inséré un isolant spécifique).

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